Un accompagnement littéraire…
Il était une fois, Mathieu B, trentenaire finistérien, dynamique et sympathique. Celui-ci est très motivé et déterminé sur son projet de livre ! Oui, il relève d’ une thématique particulière… suspens… secret professionnel… Il souhaite le publier en 2022, à une période précise ! Ce projet l’anime depuis des mois (il m’a précisé que depuis tout petit, il l’avait gardé dans un coin de son esprit, et que le premier confinement avait été un révélateur !) Ce moment si déroutant lui a permis de se recentrer sur ses valeurs personnelles… Et enfin, se lancer dans cette aventure littéraire et humaine…
Un jour donc, Mathieu m’a appelée (il avait pris connaissance de mes coordonnées grâce à ma communication locale) souhaitant un professionnel de proximité. En effet, nous sommes amenés à nous rencontrer régulièrement. Celui-ci m’a confié avec un enthousiasme communicatif son objectif et ses démarches (je peux juste expliquer que son livre sera principalement basé sur un recueil de témoignages°. Il collecte chez les personnes de manière quasi quotidienne…) En effet, c’est un Gros « boulot » (enfin, non, pas pour lui… Il a le goût des rencontres…. et de cette richesse dans la transmission !) Il écrit aussi ses textes. Donc, c’est à ce niveau que j’interviens pour le conseiller.
Lors de notre premier rendez-vous, qui a duré près de deux heures, nous avons échangé sur beaucoup d’aspects. Nous avons évoqué le format de son livre, la structuration, la police, comment évoluait son travail de collecte… Ainsi, je lui ai expliqué l’intérêt de mes compétences lors de la lecture-correction formelle. et au niveau du contenu de ses textes… L’essentiel consiste à conserver son style tout en retravaillant certaines lourdeurs pour fluidifier la lecture ! Ce premier échange a été extrêmement constructif. Ensuite, lors de contacts téléphoniques réguliers, le tutoiement s’est vite imposé (à la demande de Mathieu !) Oui, on est loin de l’écrivain intello, parfois un peu distant… J’ écoute de manière empathique et j’essaye de rendre les échanges agréables…
Bien entendu, je vous tiendrai au courant de l’avancement de ce beau projet. Il se concrétise de plus en plus… L’imprimeur est okay, le professionnel pour la mise en page a été choisi et de mon côté, je corrige et réécris au besoin. Une belle collaboration, enrichissante !
Je remercie Mathieu d’avoir gentiment accepté de pouvoir publier quelques extraits de son futur livre.
Pendant 31 ans, Joseph et Marie ont tenu le commerce, vendant leur si bon pain… à leurs fidèles clients, devenus pour certains des amis. Dans le fournil exhalaient des odeurs mélangées de farine, de pâte pétrie, plus acide, et notamment celle, si suave, du pain chaud, que les boulangers retiraient du four, à l’aide de leurs pelles en bois. Près de celui-ci chantaient les inévitables « grillons du four », devant » la gueule rougeoyante de l’enfer » se dressait un récipient métallique de la taille d’une lessiveuse, où l’on gardait les braises de la fournée précédente, pour rallumer la suivante. Il n’ y avait pas d’eau courante ! Et à chaque fournée, les ouvriers devaient aller à la pompe, pour revenir avec un seau plein… Ce dur labeur et ces conditions nous laissent songeur quant aux exigences sanitaires actuelles…
Le comité d’animation avait l’opportunité de disposer du petit train de Locmaria, conduit par son propriétaire Benoit G qui faisait visiter aux touristes, les alentours du quartier, animé par la fanfare. Ce quartier, cette fête où l’ambiance était si chaleureuse… et, à la nuit tombée, le feu s’allumait enfin, mais pas par n’importe quelles mains… surtout pas ! « C’était quelqu’un d’important qui jouissait du privilège de craquer l’allumette ! » Le feu montait haut, les flammes dansaient dans les yeux éblouis des spectateurs… et lorsque celui-ci perdait de son élan sacré, le concert commençait avec souvent, notre « Gérard Jaffrès ».